Les patronymes sont très importants dans la culture kanak en ce qu’ils permettent d’inscrire une personne au sein d’une lignée. Autrefois, les kanak ne possédaient qu’un prénom et un nom de clan (ex. : Kâbwa, Omu, Yawee, etc.) car la cellule familiale n’existait pas avant l’arrivée des européens.
Le prénom kanak que l’on donne est lié à un ascendant de même lignée. Il possède une signification en rapport avec un trait de caractère ou un élément de l’environnement (ex. : Toroovêdré « vrai prénom », Nyipwaa « cocotier blanc », Drimwa « corbeille sur le faîtage de la case », etc.). Aujourd’hui, il est fréquent que l’on attribue un prénom kanak et un prénom français aux enfants et que ce dernier soit davantage utilisé.