Ko te mee tuu-re kere mee.
Na maa diikwîrîjie ni te triere yoo kûre naraku.
Titine :
Pedriixë ne dïïï ?
Philo :
Pa te tôô jie nia petîî, vî jie me petîî vî yô.
Titine :
Ni te uire ce ?
Philo :
Ko te niire yo mu ni te triere yoo kûre naraku, wê tee mwa ngërë kûre nexeeyë.
Titine :
Naraku to ne rie ?
Philo :
To ne wecaaxïï.
Titine :
Na ki te uire ce to paa ?
Philo :
Ko pa tore ne omwa.
Ko pa kukare pwë netee ni, wê tee xïï a bwaa tracii.
Ni pa vire kadrüü re ni më ni ne kërëre to pee ne koopa.
Nekoopwe drina ni kââ teaa mee kwe omwa ;
Ni kââ kwîî te trii wê petîî ngërëjii, na ni kââ iitromwau.
Ni kââ kere mwërë nekwiitêre.
Titine :
Bonjour !
Philo :
Bonjour !
Titine :
Quoi de neuf ?
Philo :
Quelles nouvelles ?
Titine :
Les nouvelles de ta famille.
Philo :
Je suis descendue de là-haut.
Alors les garçons ils sont descendus pour labourer le champ d’igname.
Titine :
Combien d’enfants as-tu ?
Philo :
Quand aux garçons, j’en ai trois, et en plus j’ai trois filles.
Titine :
Qu’est-ce qu’ils font ?
Philo :
Je vous ai dit qu’ils étaient descendus pour labourer le champ d’igname, parce que c’est maintenant le temps pour le labourer.
Titine :
Où est le champ d’igname ?
Philo :
C’est au bord de la mer.
Titine :
Et toi qu’est-ce que tu faisais là-haut ?
Philo :
Je restais dans la tribu.
Je faisais la cuisine pour eux, parce que c’est loin l’endroit.
Ils emportaient leur casse-croûte pour manger là-bas dans le champ.
Ils remontaient à la tribu après-midi ;
Ils buvaient le thé à trois heures, et ils se reposaient.
Ils mangeaient encore le soir.