De 1892 à 1919, environ 5 500 travailleurs japonais ont été recrutés par des compagnies minières en Nouvelle-Calédonie. Au premier rang d’entre-elles se trouve la société Le Nickel qui est à l’origine du premier recrutement de Japonais dans la colonie française. Ce mouvement migratoire présente des caractéristiques originales par rapport à l’ensemble des migrations de travail qui traversent alors le Pacifique. Le Japon entend bien que ses ressortissants soient traités et considérés comme des travailleurs libres à pied d’égalité avec les Européens. Les engagés japonais, réputés efficaces, font preuve d’une grande pugnacité dans la défense de leurs droits et de modernité dans leur comportement vis-à-vis de leurs employeurs […]