Leçon 17
uiere veut dire triste, avoir de la difficulté.
kagwee veut dire comme, comme si.
Ici, on dit a pwaa être blanc, mais quand on parle du visage de quelqu’un, il signifie être pâle.
La phrase signifie littéralement ma tête est malade, mais c’est une formule en naa drubea d’exprimer avoir mal à du français.
ke wê est composé de ke (provenanciel) + wê (locatif interférentiel), et donne une notion de depuis du français.
kaa mwatru peut être décomposé par kaa aujourd’hui + mwa (accompli) + tru (article au duel), il indiquerait deux jours passés à compter d’aujourd’hui → avant hier.
borure signifie normalement « vivre », mais ici il signifie guérir.
me signifie pour que, afin que.
wa ngire citron peut être dit autrement comme
ware ngi citron
te niire me est une expression identique à on dit que du français, mais il est dépourvu de sujet.
veborure est composé de vé (préfixe causatif) + borure vivre, guérir et il signifie guérir.
ye a murûre est composé de yere attraper + a murû être froid, et signifie attraper l’état froid → calmer.
trë veyuure signifie sang qui est malade → mauvais sang.
La cause de la maladie est juste postposée à veyuure.
ko te veyuure kooyere kaatrë. | Je suis tombé malade à cause de l’accident de voiture. |
tü tûâre est un verbe composé de türe chercher + tûâre voir.
jie ra ku signifie ma part d’igname à planter et par conséquent, la phrase ne veut pas dire que d’aller voir l’igname pour récolter, mais veut dire que d’aller voir si l’igname qu’on a planté pousse.
ê xire est identique à vê xire mee venir donner.
ko te to ngire est une proposition relative qui modifie te veyuure la maladie, mais il n’y a pas de pronom relatif.
kawëë ya me signifie peut-être que, et identique à kapë. ya n’est pas obligatoire.
nyi ici assume une fonction de pronom relatif dont l’antécédent est veyuure maladie.
tro a teteere veut dire rester seul → rester tranquille.
kaayoore veut dire avoir un sentiment. Dans le contexte, il indique que je ne sens pas que la maladie s’aggrave.
Il signifie littéralement l’endroit où on soigne les gens.
Ici la première phrase est un discours indirect et la seconde est un discours direct. Mais la distinction entre deux sortes de discours, direct et indirect, n’est pas tellement importante, et le discours indirect est relativement rare en naa drubea. Ce phénomène est probablement lié au mode de penser des locuteurs du naa drubea. Quand ils parlent de ce qui se passe ou de ce qui s’est passé, ils en parlent normalement en se situant sur la place et le temps en question et non sur la place actuelle, ni sur le temps actuel où se situe le locuteur, comme c’est le cas en français. C’est ainsi qu’il n’y a pas de concordance de temps entre les deux propositions principale et subordonnée.
kû (spatial) sur, dessus est obligatoire ici. Comparez avec la phrase suivante :
nyi mwa yobwa to pee ne tra. Elle est tombée par terre.
yoo (objectif actif) est suivi du verbe ou d’un nom, comme dans cette phrase.
te vee yë signifie ces paroles-ci, et la phrase toute entière donne une signification elle m’a averti par ces paroles-ci → Elle m’a fait savoir comme ça.
La phrase signifie littéralement c’est comment, votre manière de voir la chose ?
→ Qu’est-ce que vous en pensez ? On peut dire autrement comme :
akaa kô ngërëre mu ? C’est comment votre manière de penser → Qu’est-ce que vous en pensez ?
On peut dire la phrase autrement comme : kangi ni a kââ tracii
On peut dire la phrase autrement comme :
nyi mwa kââ tracii.
nyi mwa yô kââ tracii.